Il semble difficile, a priori, d’isoler l’impact de la digitalisation des procédures fiscales, d’autres réformes de politique et d’administration fiscale ayant une incidence sur les performances de la DGI. Toutefois, l’impact de certaines réformes peut être perceptible au double plan quantitatif et qualitatif.
Au plan quantitatif, certaines mesures ont eu un impact positif sur l’élargissement de l’assiette et la sécurisation des recettes. A cet égard, le croisement des fichiers Douanes-Impôts, grâce à la plateforme FUSION, a permis d’identifier 4 320 importateurs non actifs à la DGI dont l’exploitation par les services opérationnels de la Direction Générale des Impôts a permis de fidéliser à ce jour près de 546 contribuables pour un rendement fiscal de plus de FCFA trois (03) milliards.
Par ailleurs, la digitalisation de l’AMR et l’automatisation de la délivrance de l’ANR, couplées à la solidarité de paiement, ont entraîné une évolution à la hausse du nombre de plans de règlements conclus en 2018 dans le secteur forestier, soit 11 moratoires pour une dette globale moratoriée de FCFA 5, 6 milliards. Quant à la dématérialisation des modalités d’enregistrement de la commande publique, son impact est significatif sur le rendement des-
dits droits, qui sont passés de FCFA 28,9 milliards en 2016 à FCFA 37,0 milliards en 2018, soit une hausse de FCFA 8,1 milliards en valeur absolue et une variation positive de 28% en
valeur relative.
Au plan qualitatif, la mise en place de la télédéclaration a permis une meilleure fidélisation des contribuables avec un taux de déclaration dans les délais avoisinant 100% à la DGE et
90% dans les CIME. Dans le même ordre d’idées, l’informatisation de l’AMR couplée à l’automatisation de la délivrance de l’ANR ont permis un meilleur suivi de l’action en recou-
vrement et la fiabilisation des états de restes à recouvrer. Enfin la digitalisation du fichier national des contribuables a permis un accroissement du portefeuille des moyennes entreprises et, d’une manière générale, l’amélioration du civisme fiscal.Il semble difficile, a priori, d’isoler l’impact de la digitalisation des procédures fiscales, d’autres réformes de politique et d’administration fiscale ayant une incidence sur les performances de la DGI. Toutefois, l’impact de certaines réformes peut être perceptible au double plan quantitatif et qualitatif.
Au plan quantitatif, certaines mesures ont eu un impact positif sur l’élargissement de l’assiette et la sécurisation des recettes. A cet égard, le croisement des fichiers Douanes-Impôts, grâce à la plateforme FUSION, a permis d’identifier 4 320 importateurs non actifs à la DGI dont l’exploitation par les services opérationnels de la Direction Générale des Impôts a permis de fidéliser à ce jour près de 546 contribuables pour un rendement fiscal de plus de FCFA trois (03) milliards.
Par ailleurs, la digitalisation de l’AMR et l’automatisation de la délivrance de l’ANR, couplées à la solidarité de paiement, ont entraîné une évolution à la hausse du nombre de plans de règlements conclus en 2018 dans le secteur forestier, soit 11 moratoires pour une dette globale moratoriée de FCFA 5, 6 milliards. Quant à la dématérialisation des modalités d’enregistrement de la commande publique, son impact est significatif sur le rendement des-
dits droits, qui sont passés de FCFA 28,9 milliards en 2016 à FCFA 37,0 milliards en 2018, soit une hausse de FCFA 8,1 milliards en valeur absolue et une variation positive de 28% en
valeur relative.
Au plan qualitatif, la mise en place de la télédéclaration a permis une meilleure fidélisation des contribuables avec un taux de déclaration dans les délais avoisinant 100% à la DGE et
90% dans les CIME. Dans le même ordre d’idées, l’informatisation de l’AMR couplée à l’automatisation de la délivrance de l’ANR ont permis un meilleur suivi de l’action en recou-
vrement et la fiabilisation des états de restes à recouvrer. Enfin la digitalisation du fichier national des contribuables a permis un accroissement du portefeuille des moyennes entreprises et, d’une manière générale, l’amélioration du civisme fiscal.